La gestion des ressources en eau

La croissance démographique et les changements climatiques entraînent de grands défis émergents, relatifs à la sécurité de l’eau. Ainsi, nous avons besoin de contrebalancer ces nouveaux défis considérables par des solutions nouvelles autour de la gestion des ressources en eau.

C’est un enjeu majeur que nous devons relever tous ensemble, avec une approche vertueuse. Afin de prévenir les éventuels conflits liés à l’eau. A l’horizon 2050, selon les estimations des Nations-Unies et si rien n’est fait d’ici cette échéance, ce sont environ 5 milliards d’humains qui pourraient être (risquent d’être) confrontés à des situations de pénurie d’eau au moins un mois par an.

Les réserves souterraines s’épuisent, tandis que la qualité de l’eau se dégrade en raison de la pollution industrielle et agricole.

Ainsi depuis le début du XXe siècle, 2/3 des terres humides ont été perdues en raison des activités humaines et 80 % de toutes les eaux usées sont actuellement déversées dans les rivières et fleuves, sans aucun traitement préalable. A ce jour, on peut remarquer qu’un tiers des plus grands systèmes d’eaux souterraines sont défaillants.

Face à cette situation, il est urgent et nécessaire de développer des solutions basées sur la nature, qui consistent à préserver les écosystèmes ou à imiter des processus naturels qui ont fait déjà leur preuve.

D’ailleurs, on sait que préserver les milieux humides naturels, améliorer l’humidité des sols et la recharge plus efficace des eaux souterraines sont des solutions souvent plus économiques et durables que celles proposées par la mise en place de barrages.

L’essentiel de l’eau sur Terre est salé. Majoritairement par le rayonnement solaire, l’évaporation de cette eau sur les océans, alimente le grand cycle de l’eau par évaporation, condensation et précipitation.

Ce cycle alimente en eau les continents.

Il se décompose en eau bleue qui coule dans les rivières et dans les nappes, et en eau verte stockée dans les sols après la pluie.

Ces flux sont presque entièrement utilisés par les écosystèmes naturels continentaux et côtiers, la vie s’étant partout développée jusqu’aux limites des ressources disponibles.

Au niveau planétaire, la part de cette ressource que consomme l’humanité est encore modeste, mais sa répartition spatiale n’est pas cohérente avec celle de la ressource en eau.

D’autant que les besoins en eau augmentent du fait de la croissance démographique et des modifications des habitudes alimentaires. Dans le même temps, les ressources en eau sont affectées par le changement climatique.